Chaque mois d’octobre, la campagne Octobre Rose nous rappelle l’importance de la prévention et du dépistage du cancer du sein. Si beaucoup de femmes associent cette démarche aux âges de 50 à 60 ans, il est essentiel de souligner que le dépistage reste crucial après 60 ans. En effet, l’âge est un facteur de risque majeur, et la vigilance doit se poursuivre bien au-delà de la ménopause.

Le cancer du sein après 60 ans : une réalité fréquente

  • 2 femmes sur 3 diagnostiquées d’un cancer du sein ont plus de 55 ans.
  • Après la ménopause, l’organisme connaît des changements hormonaux qui peuvent favoriser le développement de cellules cancéreuses.
  • Les femmes de plus de 60 ans, parfois moins attentives à leur suivi médical, restent pourtant parmi les plus exposées.

À retenir : ce n’est pas parce que les règles se sont arrêtées que le risque a disparu. Bien au contraire !

Le dépistage organisé, jusqu’à 74 ans… et parfois au-delà

En France, le dépistage systématique par mammographie est proposé tous les deux ans, de 50 à 74 ans.

  • Cet examen reste la meilleure façon de détecter un cancer à un stade précoce, avant l’apparition de symptômes visibles.
  • Plus le diagnostic est posé tôt, plus les chances de guérison sont élevées.
  • Après 74 ans, le dépistage n’est plus automatique, mais peut être poursuivi en fonction de l’état de santé et de l’espérance de vie.

Parlez-en à votre médecin : un suivi personnalisé peut être mis en place au-delà de l’âge officiel.

Pourquoi continuer à se faire dépister après 60 ans ?

  • 1. Les cancers évoluent souvent plus lentement à cet âge, mais restent dangereux.
  • 2. Le risque augmente avec l’âge : 1 femme sur 20 développe un cancer du sein après 65 ans.
  • 3. Les traitements sont plus efficaces quand la tumeur est détectée tôt, même chez les seniors.
  • 4. Une vie plus longue et active : aujourd’hui, les femmes vivent en moyenne plus de 85 ans. Il est donc logique de continuer la prévention après 60 ans.

Comment prendre soin de sa santé au quotidien ?

Au-delà du dépistage, certains gestes renforcent la prévention :

  • Maintenir une alimentation équilibrée (moins d’alcool, plus de fruits et légumes).
  • Pratiquer une activité physique régulière, même douce (marche, yoga, natation).
  • Surveiller son poids, car le surpoids augmente le risque de récidive.
  • Écouter son corps : toute anomalie (boule, écoulement, changement de la peau du sein) doit motiver une consultation rapide.

Magnétothérapie : un accompagnement complémentaire en douceur

Si la magnétothérapie ne remplace en aucun cas un suivi médical, elle peut jouer un rôle intéressant en soins de support :

  • Réduction des douleurs articulaires liées aux traitements ou à la sédentarité.
  • Amélioration de la circulation sanguine et du confort général.
  • Apaisement du stress et du sommeil, souvent perturbés pendant et après un parcours de soins.

Beaucoup de patientes témoignent d’un meilleur bien-être global lorsqu’elles associent leurs soins médicaux classiques à des approches naturelles, douces et non invasives.

Le mois d’Octobre Rose est l’occasion de rappeler un message fort : le dépistage du cancer du sein reste essentiel après 60 ans.
Les femmes de cet âge, actives, dynamiques, impliquées dans la vie familiale et sociale, doivent rester vigilantes pour préserver leur santé. Le dépistage, associé à une hygiène de vie équilibrée et à des méthodes complémentaires comme la magnétothérapie, contribue à mieux vieillir, en toute sérénité.