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L'été est là et avec lui, la culpabilité du « summer body » !
Mais est-il bien raisonnable de faire des régimes "éclairs" aux abords des vacances ? Nous vous proposons d'étudier une solution durable pour avoir un corps et un esprit sain !

Un peu de physiologie pour comprendre

La principale chose qui nous encombre pour avoir le corps ne nos rêves, c'est la graisse. La première question à se poser : comment se stocke-t-elle ?

Voici schématiquement comment cela se passe :
Les glucides de l'alimentation (sucres) sont digérés et transformés en partie en glucose dans l'intestin grêle. Il y a transfert du glucose dans les capillaires sanguins, ce qui a pour conséquence, l'augmentation de la glycémie (taux de sucre circulant). Le pancréas va donc intervenir en sécrétant de l'insuline pour faire baisser le taux de sucre. Cette étape hormonale va permettre au glucose d'être envoyé à différents endroits pour être utilisé par le métabolisme :

  • en premier lieu, ce sont les cellules qui en bénéficient comme carburant à brûler dans l' immédiat,
  • le "trop plein" est stocké dans le foie sous forme de glycogène, et servira en cas d'effort physique.
  • Lorsque la quantité est encore trop importante et qu'il reste des molécules de glucose à gérer, il sera transformé en mauvaises graisses (triglycérides) et va donc être stocké dans les tissus adipeux, ce qui est synonyme de prise de poids !

Quels sont les effets de l'excès de sucre pour la santé ?

Vous l'aurez donc compris, c'est l'excès de sucre circulant qui va entrainer la production de triglycérides et donc l'augmentation du cholestérol circulant, pourvoyeur d'athérosclérose, d'hypertension artérielle et plus généralement de maladies cardio-vasculaires.

D'autre part, la suractivité pancréatique peut mener à un dérèglement de la production d'insuline et aboutir à un diabète de type 2 (dit « diabète gras »).
Au niveau de l'intestin, les "mauvaises" bactéries qui adorent le sucre, prolifèrent et dérèglent la flore intestinale. Cela a pour conséquence une diminution des défenses immunitaires et un risque accru de perméabilité intestinale, responsable d'intolérances alimentaires.
Si les mauvaises bactéries de l'intestin prolifèrent au contact du sucre, il en va de même pour l'équilibre de la flore buccal et vaginale, entrainant carries et mycoses.

En ce qui concerne la peau, les protéines associées au sucre vont entrainer un phénomène de glycation, responsable de son vieillissement accéléré.

De manière générale, le sucre est acidifiant pour l'organisme et participe aux phénomènes inflammatoires.
Du point de vue cérébral enfin, le sucre entraine des phénomènes de manque, comme une drogue, et génère donc par réaction : irritabilité, stress, pulsions sucrées. Certains coups de fatigue après la prise alimentaire, peuvent également être liés au phénomène d'hypoglycémie réactionnelle ; c'est-à-dire que la sécrétion d'insuline qui intervient pour réguler le taux de sucre après le repas, entraine une hypoglycémie qui peut soit appeler une nouvelle prise alimentaire, soit ce fameux coup de fatigue !

Les glucides sont-ils tous les mêmes ?

Il n'existe pas de bons ou de mauvais glucides. Seule la vitesse avec laquelle ceux-ci vont être digérés aura un impact.
En effet, les aliments dont les glucides sont vite digérés vont rapidement faire monter la glycémie entrainant un pic d'insuline et donc avec lui, un risque accru de stockage sous forme de graisse. C'est le cas des aliments très sucrés et de la plupart des féculents.
En revanche, les aliments dont les glucides sont digérés lentement vont se diluer beaucoup moins vite et de façon progressive dans le sang. Par conséquent l'insuline sera également sécrétée en proportion... Donc sans pic de glycémie le risque de stockage est moindre. Les légumineuses, les farines complètes, entre autres contiennent ce type de glucides.

L’importance du rôle des fibres

Les fibres sont contenues dans les légumes, elles sont primordiales car ralentissent l'absorption du glucose dans le sang et empêche donc la hausse brutale de la glycémie.

Alors comment se repérer ?

Pour vous orienter dans le choix des aliments à privilégier, il existe un indicateur appelé "Index Glycémique" (IG). Cet indice permet de savoir si l'aliment en question va faire rapidement monter le taux de sucre dans le sang :

  • Un IG bas correspond à une valeur inférieure à 55,
  • entre 55 et 70 il s'agit d'un IG modéré
  • et au-delà de 70, il sera élevé.

Pourquoi opter pour une alimentation à Indice Glycémique bas ?

Choisir ce mode d'alimentation c'est faire le choix, sans interdiction aucune, d'une alimentation équilibrée. On garde les protéines, les lipides et les glucides à digestion lente. Plus qu'un régime, c'est une philosophie de vie ! Les glucides consommés ont un IG bas entrainant ainsi une absorption lente du glucose dans le sang. Celui-ci sera rapidement utilisé par le métabolisme et non stocké dans les tissus adipeux. Si vous consommez moins de glucides, votre corps va déstocker dans les cellules adipeuses pour la consommation de carburant, ce qui va encourager la perte de poids.

Comme nous le disions précédemment, le sucre a un effet addictif sur l'organisme : on en redemande toujours ! Ce phénomène est causé par les montagnes russes du taux de glycémie :

  • en phase haute on a la pêche,
  • mais en phase basse c'est fatigue et sauts d'humeur...

et on recommence !!

Il faut donc casser ce cercle vicieux et surtout tenir le coup car il faut compter 3 à 4 semaines pour se sevrer du sucre.
Alors ? Qui va se lancer ?